Corset-siège : mode d’emploi

Le maintien d’un tout-petit en position assise est parfois mal compris, mal vécu… et donc mal appliqué. C’est pourtant très utile pour l’avenir de l’enfant polyhandicapé ou infirme moteur cérébral.

Pourquoi un corset-siège ?
Bien installé, l’enfant se développe mieux, équilibre son regard, et sa vision est stimulée. Assis face à ses parents plutôt que le regard tourné vers le plafond, il entre en pleine communication avec son entourage. Il peut utiliser ses mains librement, jouer et s’adonner confortablement aux activités manuelles.

À quel âge ?
Ces systèmes peuvent être employés dès que l’enfant devrait se tenir assis. Chez le tout-petit, le plus simple est souvent de le maintenir dans la poussette (adaptée avec les professionnels) ou d’utiliser plots, petits sièges en plâtre et mousses légères afin qu’il ne glisse pas.

Est-ce une entrave ?
S’il est bien conçu et correctement utilisé, le corset-siège n’empêche pas l’enfant de bouger. Cependant, la première adaptation est en général le plus difficile. Avant d’employer une coque rigide, on peut habituer l’enfant progressivement en l’installant dans une mousse ou un harnais, plus mous.

source:http://www.magazine-declic.com/Corset-siege-mode-d-emploi-0611.html

en rééducation comme à l'école le siège moulé est un avantage pour l'enfant qui peut ainsi se concentrer sur le plan cognitif sans être gêné par sa motricité (trop spastique, trop hypotonique, athétosique, hypermétrie, ...). L'installation est importante (bassin au fond, pull non plié dans le dos, ...) et le corset siège doit être refait au fur et à mesure de la croissance avec un équilibre entre anticipation et moment pertinent vu qu'il faut quelques semaines pour le réaliser (moulage, essai, réalisation, essai, livraison).

Bastien en a un pour l'école et apprécie son confort, la maitresse nous a dit qu'il restait bien assis dedans ce qui n'est pas le cas sur une chaise classique.