DEFINITIONS ET HISTORIQUE DE L'HIPPOTHERAPIE
Le terme définition est effectivement utilisé au pluriel tellement il en existe. De plus, on se retrouve devant différents termes tels que TAC (Thérapie Avec le Cheval), RPE (Rééducation Par l'Equitation), Hippokinésithérapie, Equithérapie, Equitation thérapeutique, Thérapie équestre, …
Personnellement, je laisserais le soin à d'autres que moi de débattre du sujet quant à savoir quel est le terme le mieux adapté.Selon Anny Delafortrie (Hippokinésithérapeute et présidente de l'ASBL « Handhippo »), l'Hippothérapie peut être définie comme « une méthode de réadaptation, c'est-à-dire une recherche de l'utilisation normale ou convenable des différentes fonctions du corps, s'effectuant non par l'intermédiaire d'un appareil mécanique ou électrique, mais avec l'aide d'un instrument mobile et vivant : le cheval ».
Selon Marie-Claire de Selliers (Psychologue et ex-présidente de l'ASBL « Les Rênes de la vie »), l'Hippothérapie « utilise tous les aspects du cheval pour aider la personne à se développer sur les différents plans : émotionnel, physique, psychomoteur et relationnel ».
Personnellement, je définirais l'Hippothérapie comme étant une Thérapie à part entière et complémentaire à la fois, prenant en considération le patient dans son entité physique et psychologique, utilisant le cheval comme partenaire thérapeutique afin d'atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du Thérapeute.
L'Hippothérapie est donc une Thérapie multidisciplinaire, un consensus entre divers professionnels de la santé afin d'apporter à une personne un plus. Ceci nécessite donc une formation de la part du Thérapeute, on ne s'improvise pas Hippothérapeute.
J'ai donc choisi le terme Hippothérapie pour ses origines : « Hippo » signifiant cheval en grec et « thérapie » qui est un mot d'origine allemande.
Et c'est bien il y a plus de 2000 ans un médecin grec du nom d'Hippocrate qui observait que la pratique de l'équitation empêchait les muscles de perdre leur tonus.
En 1587, Jérôme Mercurialis (1530 – 1606) préconise la pratique équestre dans son livre intitulé « Del arte gymnastica » car elle exerce le corps et les sens.
Au 18 ème siècle, deux médecins viennois conseillent la pratique de l'équitation dans le traitement des psychopathies, notamment l'hypochondrie et l'hystérie. A la même époque (1750), Francisco Fuller consacre dans « Medicina Gymnastica » 46 pages sur les effets de l'équitation au niveau corporel ainsi qu'au niveau psychique.
Enfin, l'écrivain Allemand Goethe (1749-1832) écrit : « Ici au manège, l'homme et l'animal ne font qu'un, au point de ne pouvoir distinguer lequel des deux est effectivement en train de dresser l'autre ».
Au 20 ème siècle, en 1952 exactement, une cavalière Danoise du nom de Liz Hartel obtient une médaille d'argent aux Jeux Olympiques d'Helsinky en concours de dressage alors que huit ans plus tôt elle était frappée par une forme de poliomyélite. Elle avait surmonté son handicap afin de se hisser au plus haut niveau.
A cette même époque, une jeune aveugle d'origine Anglaise remporte plusieurs distinctions au concours hippique de Londres.
A partir de ces exploits sportifs, c'est une véritable prise de conscience qui va naître quant aux possibilités de se rééduquer par la pratique de l'équitation.
pour + d'informations:
http://www.hippotherapie.lu/generalites.htm